Initialement prévue en Chine, mais reportée de deux ans en raison de l'épidémie COVID 19 qui sévit dans le pays, la COP15 sur la biodiversité a finalement eu lieu du 7 au 19 décembre, 2022, à Montréal, au Canada. Des gouvernants, des activistes de la société civile, etc. venant de plus de 190 pays se sont réunis pour discuter et enfin parvenir à un "accord de paix avec la nautre".
Sous la présidence de la Chine, la COP15 est parvenu à un accord qui devra guider l'action mondiale en faveur de la protection de la diversité biologique sur terre pour les dix prochaines années. L'accord prévoit la "Conservation et gestion efficaces d'au moins 30 % des terres, des zones côtières et des océans du monde", la "Restauration de 30 % des écosystèmes terrestres et marins", de "Mobiliser au moins 200 milliards de dollars par an auprès de sources publiques et privées pour le financement lié à la biodiversité", entre autres.
Cet accord est certes ambitieux, mais aucun mécanisme contraignant n'est mis en place pour son application sans faille. Cela fait naître des inquiétudes, car un accord précédent adopté au Japon en 2010 s'était également fixé des objectifs de protection de la biodiversité, mais ces objectifs n'avaient pas été atteints sur la base du constat fait en 2020, dix ans après l'accord qui les entérinait.