Le lundi 24 juillet, 2023, la filiale guinéenne de la société minière anglo-australienne, Rio Tinto, a signé un contrat de 300 millions de dollars américains avec le groupe portugais Mota Engil. C'est un contrat relatif aux "travaux de terrassement nécessaires pour soutenir l’usine mécanique et les installations minières, ainsi que les routes d’accès et les chemins de halage. L’entreprise est également responsable de la construction de bassins de sédimentation et de déversoirs, ainsi que de la mise en œuvre de mesures de contrôle de l’érosion", selon les termes du communiqué de presse de Rio Tinto Simfer.

La signature de ce contrat "illustre la volonté de Simfer à accélérer les travaux préliminaires du projet Simandou", qui abrite les réserves les plus riches et les plus abondantes de minerai de fer inexploités à date dans le monde.

Des gros investissements dans les infrastructures d'évacuation.

Le Simandou, du nom de la chaîne de montagnes abritant le minerai de fer à exploiter, se situe dans le sud-est de la Guinée et nécessite la mise en place d'énromes infrastructures ferroviaires pour le transport du minérai à exploiter jusqu'aux côtes guinéennes pour son expédition vers d'éventuels clients.

En mars 2023, Rio Tinto Simfer a signé avec l'Etat guinéen et Winning Consortium Simandou - qui est concessionnaire des blocs 1 et 2 du même mont Simandou - le pacte d'actionnaires qui définit la gouvernance et le mode opératoire de la Compagnie du Transguinéen en charge du développement des infrastructures ferroviaires et portuaires nécessaires à l'évaccuation du minérai de fer qui sera produit à partir du Simandou.

Il est estimé qu'entre 15 et 20 millairds de dollars sont nécessaires pour bâtir les infrastructures nécessaires à l'exploitation du méga projet. L'infrastructure ferroviaire s'éténdra sur plus de 600 kilomètres pour relier la zone d'explitation au port d'évacuation situé dans la préfecture de Forécariah en Basse Guinée.

La coentreprise Simfer S.A. est detenue à hauteur de 85% par Simfer Jersey Limited, les 15% restants étant détenus par l'Etat guinéen.