Réunis à Conakry le jeudi 10 août, 2023, les représentants de l'Etat guinéen, du groupe minier anglo-australien Rion Tinto, de Winning Consortium Simandou et du géant chinois de l'acier, Baou Steel Group, ont signé la Convention de Co-Développement et les accords connexes pour le développement des infrastructures portuaires et ferroviaires du gigantesque projet Simandou.
La cérémonie a été présidée par Djiba Diakité, ministre - directeur de cabinet de la Présidence. Autour de lui, il y avait, entre autres, le ministre des Mines et de la Géologie, Moussa Magassouba, le gouverneur de la Banque centrale de Guinée, Karamo Kaba, etc. Les partenaires industriels, à savoir, Rio Tinto, Winning Consortium Simandou et Baou Steel Group, étaient représentés respectivement par Gerard Rheinberger, Robin Lu et Jiang Gongyang.
La signature de cet accord de co-développement ainsi ques les accords connexes "crée le cadre légal pour le co-développement d'une nouvelle ligne ferroviaire multi-usage de plus six cents kilomètres de long avec des installations portuaires qui serviront à exporter le minerai de fer des concessions minières sur le Simandou, situé au sud-est du pays", selon le communiqué de Rio Tinto en date du 11 août 2023.
Un projet avec des retombées importantes
La réalisation du projet Simandou va, sans nul dout, impliquer d'énormes retombées pour la Guinée en termes de croissance économique, de création d'emplois, d'oportunités d'affaires pour les entreprises guinénnes et de recettes fiscales pour le pays.
Rio Tinto Simfer emploie déjà plus de 3000 personnes et compte au moins doubler cet effectif dans les prochains mois, selon son représentant. Winning Consortium Simandou, quant à elle, elle emploie plus de 10 000 personnes sur le projet et a réalisé environ 25% des tunnels, et 45% des pilliers prévus dans le cadre du projet.